Semi-conducteurs : nouvelle usine en France

Lundi 11 juillet, le cinquième sommet Choose France sur l’attractivité de la France s’est tenu à Versailles, sous la présidence d’Emmanuel Macron. Au total, 14 entreprises se sont engagées pour un montant de 6.7 milliards d’euros d’investissements, qui s’ajoutent aux 4 milliards promis en début d’année. 

Parmi elles, le plus important projet annoncé est celui de la nouvelle usine de semi-conducteurs de Crolles, en Isère, près de Grenoble. Porté par le groupe franco-italien STMicroelectronics et le groupe américain Global Foundries, il devrait créer un millier d’emplois d’ingénieurs et de techniciens, d’ici à 2026, pour un montant de 5.7 milliards d’euros. 

Pour Bruno Le Maire, c’est « le plus grand investissement industriel des dernières décennies hors nucléaire et un grand pas pour notre souveraineté industrielle.» Les semi-conducteurs et les puces électroniques sont en effet soumises à un fort risque de pénurie, dans un contexte où l’Europe ne compte que pour 10% de la production mondiale, et dépend de la Chine, dont l’économie est ralentie par la crise du Covid.

Les semi-conducteurs sont indespensables au développement technologique actuel. On les trouve aussi bien dans les avions que dans des objets quotidiens, smartphones, consoles de jeu ou machines à laver. « Le site de Crolles deviendra ainsi le plus important site de production de puces français et l’un des plus importants d’Europe […] Ce projet renforcera massivement la capacité de production en France dans les technologies et contribuera à la résilience industrielle française et européenne en matière d’approvisionnement en composants », commente l’Élysée dans un communiqué.   

À terme, dans le cadre du « Chips Act », l’Union Européenne aimerait voir sa part de la production sur le marché des puces électroniques passer de 10 à 20%, pour plus d’indépendance, de sécurité d’approvisionnement, et de créations d’emplois.  

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Arianne Ruest

Arianne Ruest