EN BREF
|
Dans un monde où les enjeux environnementaux liés à la production d’électricité deviennent de plus en plus pressants, une scientifique se prépare à bouleverser les paradigmes établis grâce à un financement de 1,5 million d’euros. Cette somme, issue de sources variées, vise à soutenir ses recherches innovantes, lesquelles promettent d’optimiser l’efficacité des systèmes énergétiques traditionnels et d’intégrer des méthodes durables. En alliant technologie de pointe et vision audacieuse, elle envisage non seulement de réduire notre empreinte carbone, mais également d’inspirer une nouvelle génération d’approches énergétiques. Dans cet article, nous explorerons les détails de son projet et les implications qu’il pourrait avoir sur notre futur énergétique.
Silvia Lasala, maîtresse de conférences à l’Université de Lorraine et chercheuse au LRGP (CNRS) à Nancy, conduit un projet de recherche ambitieux nommé REACHER, financé par une bourse européenne de 1,5 million d’euros. Ce projet, axé sur l’usage de fluides réactifs pour améliorer la conversion énergétique, promet de révolutionner notre manière de produire de l’électricité et de la chaleur.
Un projet pionnier aux implications majeures
Le projet REACHER est fondé sur une idée innovante : utiliser des fluides réactifs, au lieu de fluides inertes, pour accroître la production d’énergie thermique. Comme l’explique Silvia Lasala, « Personne n’a jamais conçu une réaction avec les caractéristiques thermochimiques que l’on veut mettre en œuvre. C’est une première ». Cette approche pourrait drastiquement améliorer l’efficacité énergétique des centrales thermiques et des pompes à chaleur.
Développement de nouvelles technologies
Depuis l’obtention de la bourse européenne, Silvia Lasala a avancé significativement dans ses travaux. Une microcentrale électrique est en cours de construction dans son laboratoire, avec des tests prévus pour octobre 2024. Ces tests comprendraient trois phases définies :
- Validation du pilote avec un fluide inerte en boucle ouverte
- Test du fluide inerte en boucle fermée
- Utilisation d’un mélange de fluides réactifs et inertes.
L’objectif est de valider les calculs théoriques avec des résultats pratiques, ce qui pourrait mener à une production d’électricité bien plus efficace (Pour plus d’informations, vous pouvez voir les ambitions d’une production énergétique plus verte).
Collaboration avec des partenaires industriels
Silvia Lasala et son équipe collaborent étroitement avec plusieurs industriels majeurs, dont General Electric et la startup Neext Engineering, ayant chacun investi des millions d’euros dans le projet SPARTA. En parallèle, la scientifique travaille avec BDR Thermea, spécialisée dans les pompes à chaleur, pour optimiser leur rendement par l’usage de ces nouveaux fluides réactifs.
Des résultats concrets et des perspectives d’avenir
À ce jour, REACHER a abouti à deux brevets et a engendré de multiples projets dérivés, dont une centrale électrique d’un mégawatt dans le cadre du projet SPARTA. Silvia Lasala envisage également des applications industrielles des fluides réactifs pour récupérer et réutiliser la chaleur fatale, améliorant significativement les performances énergétiques.
Ces innovations ne se limitent pas aux applications industrielles. Les fluides réactifs ont aussi un potentiel immense pour des applications domestiques, en particulier dans les pompes à chaleur, qui pourraient transformer des innovations comme le biochar en solutions viables pour le climat.
Un soutien institutionnel et industriel fort
Enfin, l’enthousiasme et le soutien que Silvia Lasala reçoit du CNRS et de l’Université de Lorraine sont cruciaux pour la poursuite de ses travaux. Les prochaines étapes du projet REACHER s’annoncent capitales et pourraient bien révolutionner le paysage énergétique mondial.