Cette semaine, la CPME (Confédération des Petites et Moyennes Entreprises) et BFM Business accueillent les startups françaises au Carreau du Temple à Paris.
Les gérants de PME s’inquiètent, face à l’inflation et à la flambée des prix de l’énergie. « Beaucoup de nos salariés sont obligés de prendre leur véhicule pour aller au travail » rappelle le président de la CPME, François Asselin, au micro de BFM Business.
Quoique Bruno le Maire ait demandé aux entreprises qui peuvent le faire d’augmenter les salaires, pour la CPME il ne s’agit là que d’un gain de temps. « On augmente tous les salaires, et le mois d’après, on se retrouve à la case initiale », note François Asselin. Il en est de même de la proposition du Medef de créer un chèque carburant : pour la CPME, « Beaucoup d’entreprises, notamment parmi les plus petites, n’auraient pas les moyens de mettre en place un hypothétique chèque carburant exonéré de charges sociales ».
Alors, quelles propositions ? La CPME souhaiterait que les frais professionnels, dont font partie les frais kilométriques, pour l’instant déduits de l’impôt sur le revenu, donnent plutôt lieu à un crédit d’impôts. Cette mesure permettrait donc de toucher les salariés non-assujettis à l’impôt sur le revenu. Autre proposition du « pack Pouvoir d’achat », la CPME aimerait pouvoir étaler la « prime Macron » de 900 € sur trois paiements, surtout alors que le projet de loi dédié au pouvoir d’achat devrait permettre de tripler le montant maximal de cette prime.
Elle souhaiterait aussi voir baisser les charges patronales sur les heures supplémentaires, pour en amortir le coût. Et elle se prononce en faveur d’un paiement de la participation et de l’intéressement.
La loi Finances 2023, qui devrait mettre en place des mesures pour lutter contre l’inflation et protéger le pouvoir d’achat, est impatiemment attendue.