CGG Veritas se positionne comme le leader mondial dans le domaine des services et équipements géophysiques, principalement destinés à l’industrie pétrolière et gazière. Ses principaux clients incluent les compagnies pétrolières nationales, les majors internationales ainsi que les entreprises pétrolières indépendantes.
Une répartition des activités stratégique
Les services sismiques représentent une part prédominante du chiffre d’affaires de CGG Veritas, avec 71,9%, tandis que la fabrication d’équipements sismiques, essentiellement à travers sa filiale SERCEL, contribue à hauteur de 28,1%.
Cotée en bourse depuis 1981, CGG Veritas affiche une présence mondiale, avec un chiffre d’affaires réparti sur plusieurs régions : Europe-Afrique-Moyen-Orient (35,7%), Amérique du Nord (22,1%), Asie-Pacifique (22%) et Amérique latine (20,2%).
Des pôles d’activité diversifiés
Les activités de CGG Veritas sont organisées en quatre grands pôles :
- L’activité terrestre : opérations sismiques au sol.
- L’activité marine : acquisition de données sismiques en mer.
- Le pôle traitement et réservoir : analyse et traitement des données géophysiques.
- La vente d’équipements : principalement ceux conçus par SERCEL.
Au deuxième trimestre 2012, CGG Veritas a enregistré un chiffre d’affaires de 831 millions de dollars, marquant une augmentation de 11% par rapport à l’année précédente.
Historique
Fondée en 1931 par les frères Schlumberger, la Compagnie Générale de Géophysique (CGG) est née de la fusion entre la Société de Prospection Électrique et la Société Géophysique de Recherches Minières, deux sociétés spécialisées en sismologie et études des champs magnétiques.
De 1931 à 2007, CGG a mené plusieurs acquisitions et cessions stratégiques. En 2007, la fusion avec l’entreprise américaine Veritas a donné naissance à CGG Veritas, consolidant ainsi sa position de leader mondial dans l’industrie sismique.
Cette expansion s’est poursuivie avec l’acquisition de la société Quest Geo (Royaume-Uni) en 2008, le contrôle de Wavefield Inseis (Norvège) en 2009, et une participation stratégique de 28,96% dans Spectrum en 2011.